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Articoli dal giornale
Equitazione Sentimentale
IL ETAIT UNE FOIS LE CHEVAL
ET L’HOMME
Par Maria Franchini
La fascination que le cheval exerce sur l’homme ne date pas de sa
domestication.
Bien avant cet événement, qui changea le cours de
l’histoire,
les équidés trottaient déjà dans la
tête
de nos ancêtres.
A l’aube de la civilisation, l’omniprésence des animaux dans
l’art
figuratif laisse imaginer qu’ils devaient indéniablement
être
associés à un monde extrasensoriel auquel l’homme faisait
appel
pour expliquer l’inexplicable.
Le cheval devait incontestablement revêtir un rôle de
premier
plan, dans la mesure où il est présent pratiquement dans
chaque
site où des peintures ou gravures ont été
découvertes.
Sur chaque paroi, pendant des milliers de générations, le
cheval
est, à chaque fois, mis en valeur, se détache de la
masse,
attirant l’œil du spectateur.
Jamais dessiné ou gravé en grand nombre, on le trouve
très
souvent seul, accompagné d’autres animaux et parfois même
de
représentations humaines. Il incarne donc manifestement une
image
de rareté et de supériorité.
De plus, les artistes de l’âge paléolithique (entre 35000
et
10000 ans avant notre ère) ne se limitaient pas à le
dessiner,
mais ils sculptaient ou gravaient de nombreux objets d’os, de pierre ou
d’ivoire
à forme de cheval (sagaies, harpons, statuettes, parures, etc.).
Que voyait-il l’homo sapiens sapiens en cet animal pour qu’il le
plaçât
au-dessus des autres animaux ?
D’autres civilisations, telles que les Indiens d’Amérique, par
exemple,
divinisaient les animaux, mais ceux dont dépendait leur survie
avaient
la priorité absolue. Or, ce principe ne s’applique pas aux
habitants
de l’Europe préhistorique où il y avait relativement peu
de
chevaux.
Etait-ce donc seulement sa rareté qui suscitait tant
d’intérêt
? Cette hypothèse est peu probable, car il devait certainement y
avoir
d’autres animaux dont la présence n’était pas massive.
Alors pourquoi, du moins en Europe, le cheval est-il si
prédominant
dans l’art figuratif ? Si cette question demeurera à jamais sans
réponse
exacte, on peut s’autoriser à deviner, dans cette attirance, une
prémonition
du rôle primordial que le cheval allait jouer dans la
destinée
humaine. Peut-être les hommes rêvaient déjà
de
fusionner avec cette créature qui courait si vite et si loin.
Le cheval gibier
En dépit de son image apparemment liée au domaine du
surnaturel,
le cheval, dans la réalité quotidienne, était
plutôt
considéré comme un gibier succulent.
Pendant longtemps on a cru que les chasseurs, pour tuer un maximum de
chevaux,
les poursuivaient jusqu’à les obliger à se
précipiter
dans le vide. En fait, cette croyance est issue d’un roman d’Adrien
Arcelin
(1872), premier fouilleur du site de Solutré (Saône et
Loire),
où, aux pieds de hautes falaises, on avait découvert de
grandes
accumulations d’os de chevaux. Or, l’auteur même n’a jamais
soutenu
cette hypothèse dans ses publications scientifiques.
En réalité, les animaux étaient rabattus en bas de
la
falaise, vers un terrain accidenté parsemé de gros blocs
-
effondrés de la corniche - qui se prêtaient parfaitement
aux
embuscades. Un peu partout en France, le cheval constituait une source
importante
de nourriture, comme l’attestent les gisements osseux.
A partir du Néolithique (env.10000 ans avant notre ère),
le
cheval se fait rare dans nos contrées (voir encadré) et
il
n’y reviendra en masse qu’une fois domestiqué, des
millénaires
plus tard.
Une domestication tardive
L’élevage et l’agriculture sont originaires du Proche Orient.
Bien
avant le cheval, vers le VII millénaire, les hommes
domestiquèrent
le bœuf, la chèvre, le mouton et le porc.
Par contre, la date exacte de “la plus belle conquête humaine ”
n’a
pas encore été définie avec exactitude. Les seuls
indices
fiables sont les restes de pièces de harnachement. Mais ces
dernières
ne nous disent rien quant à l’époque où a
débuté
l’élevage, car, précisons-le, le but de la domestication,
au
départ, était l’approvisionnement en viande.
Comment se fait-il que l’on ne puisse pas obtenir cette donnée
avec
les moyens dont dispose actuellement l’archéologie ?
La réponse est très simple. Contrairement aux quatre
autres
animaux qui ont subi de gros changements au contact avec l’homme, les
premiers
chevaux domestiques ne différaient pas de leurs
congénères
sauvages. Alors, à partir des restes d’équidés
trouvés
dans les sites préhistoriques, il est impossible de savoir s’il
s’agissait
de spécimens sauvages chassés ou de sujets
appartenants
à un cheptel.
Ce n’est que lorsqu’on tombe sur de gros gisements que l’on peut
affirmer
que le cheval faisait réellement l’objet d’un élevage
systématique.
Pour le moment donc, on peut dire qu’à partir du V
millénaire
av. J.C., on commence à trouver des preuves fiables de la
domestication
du cheval. Il faudra attendre encore deux mille ans pour en trouver en
Europe.
La date du début de l’utilisation du cheval est aussi
très
controversée. On avait cru trouver la clef du mystère
lorsqu’on
découvrit, en Ukraine, un crâne d’un étalon de 7-8
ans
dont les dents présentaient l’usure typique d’un mors. Cette
trouvaille,
faite en 1964, amena les chercheurs à faire remonter le premier
cheval
monté entre 4300 et 3900 av. J.C. Or, des recherches
ultérieures
ont remis en cause cette date replongeant les chercheurs dans
l’incertitude.
Actuellement, les seules dates que l’on puisse retenir sont celles
correspondant
aux représentations de chevaux attelés et montés
ou
bien aux découvertes d’objets dont l’usage est uniquement
lié
au cheval.
Le début du partenariat
A ce jour, les fouilles permettent d’affirmer que vers 3500 avant J.
C.,
soit plus de dix siècles après sa domestication, le
cheval
était attelé et monté à l’Est de l’Oural.
Il
est fort probable qu’à cette époque, il ait
été
plutôt monté, compte tenu de la lourdeur des roues
pleines.
En effet, si celles-ci pouvaient être supportées par les
bœufs,
elles n’étaient pas adaptées au cheval qui devait
certainement
manifester très vite des signes d’épuisement. Cependant,
la
vitesse de son pas, double par rapport au bœuf, devait malgré
tout
encourager certains à atteler les chevaux. Par contre, la monte
ne
présentait que des avantages, notamment pour les bergers.
Effectivement,
ces derniers, à cheval, pouvaient garder 500 moutons, alors
qu’à
pied, même avec un bon chien, ils pouvaient en surveiller 150,
voire
200 au maximum.
Vers 2500 avant J.C, l’invention de la roue à rayon -, dont les
premières
traces ont été découvertes en Allemagne et en
Pologne
-, provoqua une véritable ascension des équidés
dans
tout le continent européen. Ainsi allégé, le
cheval
pouvait trotter, voire galoper, parcourant des distances jusqu’alors
inimaginables.
La conquête de nouveaux territoires s’en trouva
considérablement
facilitée. En effet, les chars de guerre eurent le même
impact
que les avions et les chars d’assaut au début du XX
siècle.
Quant au harnachement de joug, on avait cru pendant longtemps,
grâce
aux théories du Commandant Lefebvre des Noëtte (1931),
qu’il
était appliqué à la gorge. De ce fait, - soutenait
cet
auteur -, les capacités des chevaux s’en seraient
trouvées
sensiblement amoindries, car ils s’étranglaient en tirant les
grosses
charges. Des Noëtte faisait remonter l’invention du collier
d’épaule
au Moyen-Age. Or, les scientifiques modernes (expérimentation de
J.
Spruytte – 1980) ont prouvé que, dès le départ, il
y
a toujours eu deux seuls modes de traction : par les épaules et
par
le poitrail.
Le processus de diffusion est amorcé
A partir de 2300 avant J.C, les chevaux sont présents en grand
nombre,
en Europe centrale et en Mésopotamie. Les mors en bois de cerf
datent
de cette époque, alors qu’il faut attendre le XV siècle
avant
J.C. pour voir des pièces de harnachement en bronze.
Vers 2000 av. J.C, les Babyloniens commencent à dessiner des
cavaliers,
ce qui prouve que l’équitation s’était déjà
généralisée.
(les artistes ne représentaient jamais des faits exceptionnels).
Cependant, les véritables armées ne se
constituèrent
qu’à partir de 1500 av. J.C. D’après les
découvertes
archéologiques, les Hittites (peuple vivant dans l’actuelle
Anatolie)
en furent les précurseurs.
Les chevaux de l’antiquité étaient tous très
petits.
Ils ne mesuraient qu’entre 1.20 et 1.35 m au garrot. Ces valeurs
restèrent
stables jusqu’au III siècle avant J.C
Parallèlement à son utilisation, en France,
principalement
dans les milieux ruraux, on continua à pratiquer l’hippophagie
jusqu’à
la romanisation totale. Ceci est attesté par la présence
de
restes de chevaux dans les dépotoirs de déchets
culinaires.
Certains indices permettent d’affirmer que l’équarrissage fut
pratiqué
régulièrement en Gaule, mais seulement à partir de
l’époque
de la colonisation
romaine.
Symbole de pouvoir éternel
Le caractère sacré de certains animaux ne disparut pas
avec
leur domestication. Avec le temps, les rites autour de la mort prirent
de
l’ampleur. Les sépultures s’enrichirent alors, non seulement
d’objets,
mais également d’ossements d’animaux domestiques, dont le cheval.
Au sud de l’Oural, dans un certain nombre de tombes (humaines),
remontant
à l’âge du Bronze ancien (du XXIII – au XVII s.
avant
J.C), gisaient les restes de plusieurs chevaux à la fois (de
deux
à sept), très vraisemblablement sacrifiés à
la
mémoire du défunt.
Progressivement, l’importance du cheval dans la vie de l’homme
croît
sans cesse. Son image commence à être associé
à
celle du pouvoir et de la richesse, ce qui a pour conséquence
d’augmenter
son implication dans les rites funéraires.
A partir du XV s. avant J.C, cette coutume s’affirme dans toute
l’Europe.
D’ailleurs, elle était répandue chez la
quasi-totalité
des populations cavalières du globe. Les Indiens
d’Amérique,
par exemple, - qui pourtant connurent ces animaux très tard -
immolaient
eux aussi des chevaux pour qu’ils accompagnent leur maîtres dans
l’au-delà.
Ceci est d’autant plus étonnant qu’auparavant, ces peuples ne
pratiquaient
pas ce rite avec d’autres animaux.
A l’Age du fer (de 800 à 475 avant J.C), le sacrifice de chevaux
lors
de la mort d’un personnage politique influent semble avoir
été
systématique.
Par contre, le cheval ne fit jamais partie des animaux abattus pour le
baquet
funèbre. Il n’était tué que pour être
inhumé
avec le défunt.
Les pièces de harnachement, ainsi que des chars entiers
faisaient
également partie du mobilier funéraire.
En Gaule, du V au III s. av. J. C, les femmes illustres
étaient,
elles aussi, ensevelies dans leurs chars, mais sans chevaux.
Le cheval mythe
Toujours en Gaule, les chevaux étaient également
immolés,
selon un rituel précis, dans d’autres occasions dont on ignore
l’origine.
En effet, dans certains sanctuaires, ont été
trouvés
des squelettes équins dont les crânes présentaient
une
ouverture tout à fait semblable à celle constatée
dans
les crânes humains.
S’agissait-il d’un sacrifice mixte ou était-ce une façon
d’élever
les chevaux au rang des humains ? A ce jour, le mystère reste
entier.
Dans d’autres sites, on a constaté dans les os des chevaux,
toujours
mêlés à des restes humains, des entailles dues
très
probablement à des blessures subies sur les champs de bataille.
Dans
ce cas, tout porte à croire qu’il s’agissait d’une
sépulture
commune de guerriers avec leurs montures.
Il apparaît donc clairement que le cheval était
considéré,
du moins dans les cérémonies funéraires et
religieuses,
comme indissociable de l’homme puissant. (les sépultures
complexes
ne concernaient que les notables)
En effet, la possession de cet animal, ainsi que la capacité
d’en
faire un partenaire dans les activités guerrières,
était
manifestement une marque de distinction sociale.
C’est aussi à l’Age du Bronze que, sur les vases
funéraires,
apparaissent un peu partout et de plus en plus
régulièrement,
des motifs qui associent au soleil le char tiré par des chevaux.
Parfois,
ces derniers sont remplacés par des oiseaux.
Cette “hésitation ” entre le cheval et les oiseaux
pourrait
expliquer le mythe grec de Pégase, le cheval ailé.
Le cheval associé au soleil, source de vie et de lumière,
incarne
donc la fécondité, la beauté et aussi la
souveraineté,
empreinte de légitimité religieuse.
L’histoire
Les montures miniature des Gaulois
Au III sièce avant J.C., on voit disparaître, en
Europe
occidentale, tout indice concernant les chevaux sauvages. C’est
également
au cours de ce siècle que des changements morphologiques
interviennent.
On commence, en effet, à voir apparaître de tout petits
sujets
de moins d’un mètre. Le même phénomène
de
rapetissement touche aussi le bœuf. Les dents de ces chevaux,
découverts
au cours des fouilles, présentent l’usure typique laissée
par
le mors. Ils ont dû donc être montés. Or, les
Gaulois
étaient assez grands, ce qui devait les obliger à adopter
une
position bien particulière, pour ne pas traîner les pieds
au
sol. En contrepartie, la taille très réduite de leurs
montures
leur permettait de monter et mettre pied à terre très
rapidement
et sans effort. Ceci représentait un avantage, étant
donné
que l’on ne combattait qu’à pied.
Toutefois, les Gaulois se montrèrent immédiatement
intéressés
par les chevaux plus grands, élevés par les Grecs et
importés
par les romains à partir du I siècle avant J.C. Jules
César
relate, dans ses mémoires, que les Gaulois riches étaient
prêts
à payer des prix exorbitants pour se procurer ces grands sujets.
Toujours
Jules César parle, en des termes élogieux, d’une tribu
germanique
dont leurs minuscules chevaux attendaient leurs cavaliers sans bouger
une
oreille.
Le rôle du cheval dans les civilisations anciennes
Même après la romanisation, le monde celte continua
à
vouer une adoration religieuse au cheval. En effet, la déesse
Epona,
protectrice des chevaux, était une de leurs divinités
majeures.
Au même moment, le cheval fut de plus en plus associé
à
l’activité guerrière et les sacrifices mortuaires
cessèrent.
Dans la mythologie grecque, romaine, étrusque et
égyptienne,
bien que la représentation du char solaire tiré par des
chevaux
fût très fréquente, ces derniers ne faisaient pas
l’objet
d’un culte spécifique. Néanmoins, à Rome, on
sacrifiait
des chevaux en octobre pour des rites liés à la
fécondation
de la terre.
Hormis l’aspect religieux dont les traces ont été
retrouvées
dans le mobilier funéraire, peu de peuples ont laissé des
témoignages
concernant leur relation avec le cheval. En matière d’art
figuratif,
on ne peut citer qu’un exemple : un vase ukrainien du IV siècle
av.
J.C. Celui-ci est décoré avec des scènes
représentant
l’interaction homme/cheval .L’attitude confiante des deux partenaires
est
très explicitement décrite.
En ce qui concerne la littérature, ce sont les Hittites qui nous
ont
laissé le premier précis d’hippologie. Ce texte* fut
écrit
1400 ans av. J.C., par un général de l’armée, un
dénommé
Kikkuli. Il s’agît d’un programme de soins et
d’entraînement
de chevaux d’attelage, échelonné sur 184 jours.
Dix siècles plus tard, en Grèce, un autre
général,
Xénophon, dans son ouvrage, mettait en exergue l’importance du
dressage
en douceur et de la compréhension de la nature équine.
On connaît aussi l’attachement d’Alexandre le Grand pour son
destrier
Bucéphale qui, d’après les récits de
l’époque,
au départ, était taxé de rétivité.
Mais,
Alexandre, raconte-t-on, s’aperçut instantanément, qu’en
fait,
l’animal était simplement inquiété par sa propre
ombre.
Il lui suffit alors de tourner le cheval vers le soleil pour pouvoir le
monter
sans difficulté aucune. Lorsque Bucéphale fut tué
au
cours d’une bataille au Pakistan, le roi grec lui octroya des
funérailles
dignes d’un prince et fonda une ville en son honneur, Bucéphala.
Quant aux Romains, aucun traité d’équitation les
concernant
n’est parvenu à la postérité. Varron, au I
siècle
av. J.C., dans son ouvrage consacré à l’agriculture parle
des
chevaux. Mais, de ses écrits, rien ne transparaît au sujet
des
sentiments qui liaient ses compatriotes aux chevaux.
Par les historiens, on sait que ces derniers avaient une passion
lancinante
pour les courses de chars. Néron, par exemple, en était
particulièrement
friand. Les chevaux de course étaient traités comme des
grands
seigneurs et on leur concoctait des mets exquis à base de dattes
et
de noix.
Incitatus, le cheval de Caligula, est également resté
dans
les annales. Parmi les nombreuses lubies de cet empereur tristement
célèbre,
on dénombrait sa passion démesurée pour ce
coursier.
Il alla jusqu’à le nommer prêtre et consul, le logeant
dans
un palais de marbre où dix esclaves restaient à son
entière
disposition. Tous, y compris les sénateurs, avaient l’obligation
de
rendre hommage au cheval, faute de quoi ils encourraient la
colère
de César.
Ces excès mis à part, les Romains n’étaient pas
tendres
avec les animaux. En effet, les chevaux, y compris ceux qui avaient
été
au sommet de la gloire, terminaient généralement leur
vie,
attachés aux roues des moulins. Le martyre était d’autant
plus
cruel qu’on les aveuglait pour qu’ils ne révoltent pas.
***
Le cheval vivait dans les steppes, espaces ouverts et peu
accidentés.
On a même pu déterminer les espèces
végétales
majoritaires qui poussaient dans ces environnements. Les chevaux qui
vivaient
au Paléolithique supérieur, par exemple, devaient se
nourrir
d’armoise, d’hélianthème, de pigamon, de
sélaginelle
et de graminées sauvages. Or,
ce type de végétation est étroitement
lié
au climat assez froid. Aimant peu les forêts, les
équidés
s’accroissent ou se raréfient au fil des changements climatiques
survenus
au cours des
millénaires.
A juger des découvertes des paléontologues, l’Europe de
l’ouest
et du sud étaient riches en équidés jusqu’au Xe
millénaire
avant notre ère, époque à laquelle, le
réchauffement
atmosphérique favorisa la végétation dense
poussant
les hardes d’herbivores vers les steppes situées au Nord de la
Mer
Noire (Moldavie, Ukraine) et vers la Mongolie. Quelques troupeaux
parviennent
cependant à s’adapter au changement climatique et restent sur
place
* Les éditions Favre ont publié un livre à ce
sujet
“l’Art de soigner et d’entraîner les chevaux - texte hittite du
maître
écuyer Kikkuli ”
Cet article a été rédigé grâce au
catalogue
édité par le Musée de la Préhistoire de
Nemours
(01 64 78 54 82) à l’occasion de l’exposition “le cheval,
Symbole
de pouvoirs dans l’Europe préhistorique ” |
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